La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique a tenu, ce mardi en marge de la semaine mondiale d'action pour l'Éducation, un forum pour évoquer les différentes questions liées au financement dans le système éducatif. Un forum qui a regroupé différentes tranches d'âge évoluant dans le domaine de l'Éducation et qui sont les mieux placés pour parler de la problématique du financement de l'éducation. La Cosydep estime d'abord qu'il y'a des efforts qui sont déjà faits. "Le Sénégal fait partie des pays qui ont fait de grands efforts en matière de financement de l'éducation. Nous sommes cette année à plus de 575 milliards de Francs Cfa alloués à l 'éducation. Ce qui fait 25,6% et plus de 6% du PIB au moment où le monde se bat pour etre à 4% ou un peu plus du budget. Donc, il est clair que des efforts sont faits", considère le directeur exécutif de la Cosydep.
Cependant, Cheikh Mbow rappelle que malgré tous ces efforts, les insuffisances demeurent. En effet, les difficultés relatives au financement peuvent être catégorisées à plusieurs niveaux. D'abord, nous apprend Cheikh Mbow, " il y a des déséquilibres qui existent dans des secteurs comme celui de la petite enfance, de la formation professionnelle. Mais aussi, la problématique de l'eau, de l'assainissement et de la sécurité revient souvent et remet en cause le manque de financement noté pour venir à bout de ces difficultés".
En réalité, souligne le directeur exécutif de la Cosydep, le budget a baissé considérablement ces 3 dernières années. " En 2019, nous étions à 50 milliards, 30 milliards en 2020 et cette année, 22 milliards. Chaque année on finance de moins en moins en investissement pour garantir un environnement éducatif approprié".
Une autre préoccupation d'après la Cosydep, c'est l'effectivité de l'éducation pour tous. "Ce serait injuste de cautionner qu'il y ait des enfants qui ne savent ni lire ni écrire et qui ne soient pas dans une école classique, ni un Daara etc... Il faut donc faire preuve de générosité en prenant en compte ces préoccupations notamment les enfants les plus vulnérables..."
Sans oublier les facteurs liés au déficit des enseignants qui tournent autour de 40.000 enseignants mais aussi des enseignants qui ne sont pas contents de leur sort malgré l'importance du budget tant chantée. D'où l'importance d'ailleurs de travailler également pour la pacification de l'espace éducatif.
Compte tenu de toutes ces remarques, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique estime qu'il faut mettre en place des pistes de financement innovantes. On peut dans ce cas travailler à avoir des financements par des taxes spéciales dédiées à l'éducation. Il faut également travailler pour identifier les niches possibles de financement en optimisant et en rationalisant les ressources qui peuvent nous permettre de financer davantage le secteur de l'Éducation.
Cependant, Cheikh Mbow rappelle que malgré tous ces efforts, les insuffisances demeurent. En effet, les difficultés relatives au financement peuvent être catégorisées à plusieurs niveaux. D'abord, nous apprend Cheikh Mbow, " il y a des déséquilibres qui existent dans des secteurs comme celui de la petite enfance, de la formation professionnelle. Mais aussi, la problématique de l'eau, de l'assainissement et de la sécurité revient souvent et remet en cause le manque de financement noté pour venir à bout de ces difficultés".
En réalité, souligne le directeur exécutif de la Cosydep, le budget a baissé considérablement ces 3 dernières années. " En 2019, nous étions à 50 milliards, 30 milliards en 2020 et cette année, 22 milliards. Chaque année on finance de moins en moins en investissement pour garantir un environnement éducatif approprié".
Une autre préoccupation d'après la Cosydep, c'est l'effectivité de l'éducation pour tous. "Ce serait injuste de cautionner qu'il y ait des enfants qui ne savent ni lire ni écrire et qui ne soient pas dans une école classique, ni un Daara etc... Il faut donc faire preuve de générosité en prenant en compte ces préoccupations notamment les enfants les plus vulnérables..."
Sans oublier les facteurs liés au déficit des enseignants qui tournent autour de 40.000 enseignants mais aussi des enseignants qui ne sont pas contents de leur sort malgré l'importance du budget tant chantée. D'où l'importance d'ailleurs de travailler également pour la pacification de l'espace éducatif.
Compte tenu de toutes ces remarques, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique estime qu'il faut mettre en place des pistes de financement innovantes. On peut dans ce cas travailler à avoir des financements par des taxes spéciales dédiées à l'éducation. Il faut également travailler pour identifier les niches possibles de financement en optimisant et en rationalisant les ressources qui peuvent nous permettre de financer davantage le secteur de l'Éducation.
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